Les rayons de l’astre majeur irisent sa surface
C’est un miroir sans teint, et sans aucune trace
Les lueurs latescentes de la tombée du jour
Epousent le courant d’un souffle haut et court
Sur les crêtes des vagues d’une écume liliale
S’échappent des embruns de ce coucher prairial
Happé vers le grand large, et de lointains sillages
La plume du voyageur glisse sur sa page
C’est d’humeur vagabonde qu’il compose l’ouvrage
De rêveries actives souffrant d’aucun partage
Trempées dans l’encrier de pensées abyssales
Dédiées tel un hommage à l’amante vestale
Bertille