Nerbiou_modifié-1

( Le Nerbiou-Photo de Démocrite non libre de droits)

 

Sur ces hauteurs pyrénéennes, je me délie du temps ordinaire dans un printemps en pente douce. Les géants de granite ouvrent une correspondance silencieuse avec l’azur. La terre riante de jeunes hampes florales, taquine en basse plaine les dernières blancheurs. Les cristaux frémissent pour mourir un peu plus chaque jour.

Le milan royal tourne dans les airs, célèbre la rondeur et la douceur de la terre. Dans l’antre des monts, des ondes murmurent, bleuissent les fissures gercées de l’hiver. La brise accompagne ces flots d’opaline ….Il faut savoir humer ces lueurs de l’espace embaumé des fragrances éphémères et célestes.

Et si ce palais ou palette de couleurs était toujours dèjà là, juste en sommeil dans nos coeurs...