forêt

 

C’est près de l’eau et des forêts que j’ai le mieux saisi cette douce lenteur nécessaire à l’univers onirique. C’est une respiration nouvelle que chaque pore prend et souffle dans l’espace, dans les airs quelquefois contrariés aussi.

Les ombres de la forêt protègent ces jeunes jacinthes qui recouvrent la terre d’un habit de reine. Une lumière ambrée agite le feuillage, charrie des images d’une vie éphémère.

N’est-ce pas le familier, ici, que croise notre regard ? Celui qui hante nos rêves, notre pays natal.

Ce glissement en point de fuite sculpte l’image. Il nous happe et nous renverse vers un ailleurs devenu solaire.

 

Merci à Max pour sa contribution photographique , homme de talent et au regard de poète.