30 avril 2021
Une partition improvisée
La danse est la plus belle expression corporelle avec laquelle se noue une sensation intense du vivre. J’ai toujours aimé sentir l’embrasement de mes membres mais plus encore la vitalité qui fragmente et qui initie chaque mouvement. Se dégagent à la fois cette puissance et cette légèreté qui se réciproquent l’une dans l’autre pour créer la figure, l’arabesque, l’envol arraché à toute (a)pesanteur.
Le corps parle mieux que tous les discours tenus dans le langage ordinaire avec ses découpes, ses ondulations, ses étirements et ses... [Lire la suite]
25 avril 2018
Deux feuillets

29 mars 2017
Equilibre

03 mars 2016
Danser...

29 juin 2015
La "part de l'oeil"
(Qu'il me soit ici permis de remercier chaleureusement Madame Eliane Escoubas pour avoir eu le bonheur de participer à ses cours)
Il m’arrive souvent de penser à une personne que je considère être une « grande dame » malgré sa taille moyenne. J’ai eu la chance de la croiser voici plus de vingt cinq ans au sein de l’UFR de philosophie de Toulouse le Mirail.
Chaque mardi matin, nous étions, nous élèves de licence en philosophie en cours de phénoménologie avec E. Escoubas, helléniste, germaniste, latiniste etc…... [Lire la suite]
18 mai 2015
LE "CA-VOIR"

13 juin 2014
Secrète noirceur
Drôle de matin que celui-ci, le peu de sommeil de ces deux dernières nuits me donne une sensation de sur-réalité. Pour autant, je retrouve toutes mes forces vives avec une acuité à nulle autre pareille. Je me recentre, le noyau et l’armure sont reconstitués, la forteresse est solide.
Je n’attends plus rien. J’aspire à cette sérénité que la plupart des hommes ignorent, trop occupés qu’ils sont à s’investir dans les relations d’apparats ou terriblement empruntées.
Très jeune, à l’heure où la plupart d’entre nous sortent, font la... [Lire la suite]
13 décembre 2012
Etrangèreté
Si je devais représenter mon corps, quels seraient les mots, les gestes ou le graphisme que je pourrais employer pour en donner une esquisse. L’exercice est redoutable. Il est « mien » et pourtant je ne le vois pas. Un corps d’adolescente me disent les uns, inclassable répondent les autres.
Pour autant, n’est-ce pas mon propre cœur que je sens battre dans cette étrange enveloppe ? Je l’habite de « l’intérieur », je suis la seule à le sentir, à pouvoir lui parler comme à un ami, un doux compagnon et pour lui... [Lire la suite]